Légendes
Légende de Stavelot
Au milieu du 7ème siècle saint Remacle fut envoyé par le roi Sigebert pour évangéliser les Ardennes.
Il devait construire ici dans la région la 1ère abbaye. Ce fut la double abbaye de Stavelot / Malmedy.
Plusieurs légendes s’y rapportent.
La pierre du Diable
Un jour, le diable apprit que l’abbaye de saint Remacle allait être terminée. Il décida aussitôt de la détruire à l’aide d’une grosse pierre (rocher). Avertit en songe, saint Remacle, habillé des vieux habits, prit dans un sac le plus possible de vieilles chaussures usées et vint à la rencontre du diable.
Ils se rencontrèrent ici (à la pierre du diable) et le diable ne reconnut évidemment pas saint Remacle.
Le diable : suis-je encore loin de Stavelot ?
St.Remacle : Oh oui, regardez le nombre de chaussures que j’ai usées depuis mon départ de Stavelot !
Découragé, Satan laissa tomber sa lourde pierre et s’en retourna.
L’abbaye de saint Remacle était sauvée. (Cette légende est celle représentée sur notre affiche 2024.)
On trouve presque la même légende à Wanne. Mais là, le diable en laissant tomber sa lourde pierre, perdit aussi sa bague. Et prétend-on sa bague se trouverait encore aujourd’hui sous la pierre, au faix du diable.
L’âne de Saint Remacle
Pour construire son abbaye, saint Remacle avait un âne. Celui-ci l’aidait en transportant dans deux paniers les pierres nécessaires à la construction de l’abbaye.
Un jour vint un loup qui mangea l’âne. C’était Satan, jaloux de saint Remacle.
Fâché, saint Remacle l’attrapa et comme punition lui fit porter les lourds paniers de l’âne. Ainsi la construction de l’abbaye put continuer.
Sur l’écusson (blason) de Stavelot, on voit saint Remacle et le loup harnaché des deux lourds paniers chargés de pierres.
Certain prétendent que le nom de Stavelot proviendrait de l'ordre que donnait Saint Remacle au loup tous les soirs: A Stav' Leu (en Wallon à l'étable Loup) qui serait devenu en français Stavelot. Plus sérieusement, avant la construction de l’abbaye, il y avait une étable dans laquelle les voyageurs se reposaient avant le franchissement de l’Amblève. Le soir ont pouvait entendre hurler les loups.
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